Qu’est-ce qu’une assurance vie ?
L’assurance vie est un produit d’épargne souple et avantageux, qui permet à une personne (le souscripteur) de placer de l’argent dans le but de :
Faire fructifier son capital grâce à des intérêts ;
Transmettre ce capital à une ou plusieurs personnes de son choix (les bénéficiaires) en cas de décès.
Comment fonctionne une assurance vie ?
1. Pendant la vie du souscripteur
Tant que le souscripteur est en vie :
Il reste le propriétaire des fonds ;
Il peut faire des versements quand il le souhaite (versements libres ou réguliers) ;
Il peut retirer tout ou partie de son épargne à tout moment, sous forme de rachat (partiel ou total) ;
Il perçoit des intérêts, selon le type de support choisi :
Fonds en euros : capital garanti, rendement sécurisé mais modéré.
Unités de compte (UC) : placements plus risqués mais potentiellement plus rentables (actions, immobilier, etc.).
2. En cas de décès du souscripteur
À son décès, le contrat est dénoué :
L’épargne constituée (capital + intérêts) est versée au(x) bénéficiaire(s) désigné(s) dans le contrat ;
Ce(s) bénéficiaire(s) peut être n’importe quelle personne : enfants, conjoint, partenaire, membre de la famille ou même une personne extérieure ;
La transmission bénéficie souvent d’un avantage fiscal, notamment si le décès survient avant les 70 ans du souscripteur (jusqu’à 152 500 € transmis sans impôt par bénéficiaire, sous conditions).
Avantages de l’assurance vie
Souplesse : liberté des versements et des retraits ;
Fiscalité avantageuse : après 8 ans, les gains bénéficient d’une fiscalité allégée ;
Transmission optimisée : outil très utilisé pour organiser sa succession hors cadre classique (testament, héritage) ;
Choix du ou des bénéficiaires librement modifiable à tout moment.
Exemple concret
Jean ouvre une assurance vie à 45 ans et y verse progressivement 50 000 €. À 70 ans, il dispose de 80 000 € grâce aux intérêts.
S’il est toujours en vie, il peut utiliser son argent librement pour ses projets.
S’il décède, le capital sera versé à la personne qu’il a désignée (par exemple, sa fille), en dehors de la succession et avec une fiscalité allégée.